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Problèmes physiques courants

Problemes physiques courants

LES ACCIDENTS MUSCULAIRES


1) La Contracture


Le muscle ne retrouve pas sa longueur initiale après un exercice, d'où douleur. C'est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement (mais une heure ou deux après ou le lendemain matin).
Thérapie : chaleur, massage et repos.


2) La Crampe


Elle intervient pendant l'effort. Son origine est métabolique et due à l'accumulation de déchets au niveau du muscle insuffisamment irrigué.
Thérapie : Mise en extension forcée du mollet. S'il s'agit d'un autre muscle et en dehors d'une musculation spécifique, ce n'est pas une crampe, donc : ne pas manipuler.

COMMENT SOIGNER LES CRAMPES

Comment soigner les crampes ?


L'avis du médecin :

"Une crampe est une contracture musculaire violente, généralement située au niveau des membres inférieurs, le mollet la plupart du temps chez les footballeurs. Il n'y a pas de lésion de fibres. Elle est passagère mais très douloureuse.
Les crampes sont liées très souvent à un état de fatigue (souvent en fin de match), à une déshydratation ou à un défaut de préparation physique. Un joueur qui n'est pas prêt physiquement à beaucoup plus de chance d'être victime de crampes, car il va au-delà de ses capacités du moment.
Afin d'éviter les crampes, il faut s'hydrater correctement avant, pendant et après la rencontre. En cas de crampe au mollet, le joueur doit essayer de la faire passer en se faisant aider par un coéquipier. Ce dernier doit saisir la cheville de son partenaire (jambe tendue) et ramener la pointe de son pied vers son genou pour étirer le muscle dans le sens contraire de la crampe. Le joueur allongé au sol doit de son côté, effectuer une légère contraction. idem pour une crampe aux ischios, le coéquipier devra monter la jambe le plus haut possible pendant que la victime contractera son muscle en pliant son genou. Ensuite, il faut boire beaucoup (si possible des boissons riches en sels minéraux). Selon l'évolution et le contexte du match, il vaut mieux sortir le joueur car il aura du mal à terminer la partie.
Un joueur qui ne s'est pas bien entraîné et qui ne respecte pas les règles d'hygiène de vie habituelles (mauvaise alimentation,tabac, alcool et prise de poids) sera logiquement plus exposé que les autres.


3) Le Claquage


C'est la lésion d'un certain nombre de fibres musculaires. Il y a dégâts anatomiques. Classiquement son apparition est brutale et on la ressent en plein effort. Elle contraint à une interruption immédiate de l'activité. Le diagnostic est souvent évident, l'individu étant coupé en plein effort. Il arrive néanmoins que le claquage intervienne en deux temps : c'est le cas de l'athlète continuant son effort sur une élongation préalable ce qui va entraîner un claquage. D'où l'obligation de se reposer dès l'apparition de la moindre gêne musculaire en cours d'exercice. C'est un signal d'alarme qu'il est indispensable de respecter. Toute douleur qui persiste huit jours après sa survenue, signifie que l'on avait affaire à un claquage.
Le claquage touche le plus souvent les ischio-jambiers mais peut survenir sur n'importe quel muscle, notamment le quadriceps crural et les jumeaux.
Déchirure
Le muscle peut parfois se rompre totalement, c'est la déchirure musculaire qui est un accident très grave devant parfois être opéré. Le claquage est du à un dépassement des possibilités physiologiques du muscle. Dépassement souvent causé par un geste incorrect en particulier dans son amplitude.(exemple : le sprinter qui va "tracter" et être en lordose lombaire ; ce qui implique une charge de travail trop importante incombant aux ischios).
Thérapie : Appliquer de la glace ou du froid immédiatement. Eviter surtout toute manipulation et faire un examen très sérieux par un médecin sportif.



LE FROID POUR SOIGNER, LE FROID POUR RÉCUPÉRER

Appliquer du froid sur une blessure ou un traumatisme est presque un réflexe dans les milieux sportifs.
Au-delà du soulagement et de l’effet parfois « magique » de l’éponge glacée, quels sont , aujourd’hui , les mécanismes, les limites et les perspectives de la cryothérapie
?

Les effets positifs du froid

Le froid est efficace en phase aiguë d’une blessure, il favorise une diminution de l’hémorragie et de l’œdème suite à un traumatisme. L’application de glace provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, le métabolisme cellulaire est ralenti et l’on observe une baisse de la production de déchets métaboliques et autres toxines. Le froid protège les tissus des effets produits par la réaction inflammatoire. Enfin l’abaissement de la température provoque localement une sorte d’anesthésie qui explique le soulagement ressenti lors du glaçage de la partie endolorie.
Par contre, le froid n’est pas recommandé lors d’inflammations chroniques.


4) L'Elongation


Elle intervient au cours de l'exercice. Généralement ce n'est pas une douleur très importante. Impression d'étirement du muscle qui n'implique pas l'arrêt de l'effort mais simplement sa limitation. Il n'y a pas de gros dégâts anatomiques. C'est l'inverse de la contracture, le muscle a été au delà de ses possibilités d'étirement.
Thérapie : Repos, pas de massage ; plutôt de la glace, et faire, si possible, de la physiothérapie. La guérison intervient entre 4 et 7 jours.

5)LA PUBALGIE

Qu'est ce que la pubalgie ?

La pubalgie est une affection douloureuse du pubis ( symphise pubienne ) et des muscles ou tendons avoisinants.

Syndrome douloureux du carrefour pubien, la pubalgie recouvre plusieurs affections :

l'ostéo-arthropathie pubienne
la tendinite des adducteurs.
la pathologie pariétale abdominale
Cette pathologie survient chez les sportifs soumis à un entraînement intensif quotidien, ( football, tennis, danse, etc.), avec des gestes techniques particuliers ( fermeture de l'angle jambe/tronc lors du tir, tacle, écart latéral, contre-pied )

L'insuffisance des muscles abdominaux
obliques est une des causes principales
de la pubalgie.

Différentes lignes de force s'exercant au niveau du carrefour pubien

La pubalgie se développe lorsqu' il y a un surmenage sportif entraînant des microtraumatismes répétés ou des contraintes trop importantes au niveau des différents muscles impliqués : les abdominaux, les adducteurs et le psoas .
Les causes de la pubalgie

Facteurs de conflits pelviens

arthropathie pubienne
tendinite des adducteurs
traction des abdominaux et
du tenseur du fascia lata

Quand nous courons, il y a un déséquilibre entre le côté du corps où le pied est en appui et celui où le pied est relevé ou en position intermédiaire

La symphise pubienne étant un carrefour important entre les puissants muscles adducteurs et abdominaux, durant l'appui monopodal (un pied) pendant la course, des contraintes majeures créent un cisaillement au niveau du pubis

Ces contraintes peuvent être favorisées par un déséquilibre entre les forces musculaires des adducteurs et des abdominaux obliques

Cette douleur peut être aussi le signe directement d'une ostéo-arthropathie de la symphise pubienne qui correspond à une arthrite due à des micro-traumatismes répétées au niveau du pubis comme chez le footballeur




On distingue donc trois causes de pubalgie :

La tendinite des adducteurs de la cuisse
L'ostéo-arthropathie pubienne qui est une arthrite du pubis
La pathologie de la paroie abdominale ( sangle abdominale ou abdominaux)


Comment éviter la pubalgie ?

Il faut prévenir l'apparition de la pubalgie, en particulier chez le footballeur et le coureur, en équilibrant le corps.

- si une jambe est plus courte que l'autre, on portera une semelle orthopédique.
- en dehors de la phase douloureuse, il faudra équilibrer les forces musculaires en présence en ayant une bonne musculature abdominale ("tablette de chocolat") souvent déficiente par rapport aux adducteurs des cuisses hypertrophiés chez le footballeur ou le coureur ; les exercices seront avant tout statique (type gainage)

- il faudra essayer le plus possible de lutter contre l'hyper-lordose lombaire ( colonne lombaire trop cambrée ) par des séances de natation sur le dos, abdominaux contractés le plus souvent, et en musclant les gouttières vertébrales ( muscles situés de part et d'autre de la colonne vertébrale) . Les footings se feront toujours hors des routes goudronnées mais sur des terrains souples (stades) pour éviter les micro-ondes de chocs sur la symphise pubienne

- Concernant plus spécialement l'entraînement du footballeur on veillera tout particulièrement à doser l'intensité des efforts fournis (ce qui reste toujours très délicat ). Bien souvent les syndromes pubalgiques apparaissent chez des sujets jeunes ayant augmenté brutalement leur quantité d'entraînement (c'est souvent le cas des jeunes intégrant des centres de formation) ou chez des athlètes arrêtés pour blessure pendant plusieurs semaines, lors de la reprise.
De la même manière, l'entraîneur devra surveiller le matériel utilisé. Par exemple la dimension des crampons devra toujours être adaptée à la qualité du sol et il faudra toujours veiller à utiliser des chaussures évitant les blocages sur sols synthétiques

Enfin on déconseillera chez les jeunes des ballons trop lourds, usagés, facteurs aggravant des microtraumatismes

En résumé, dosage et progression dans l'entraînement, apprentissage et perfectionnement des gestes techniques, sont autant d'atouts dans la prévention de la pubalgie



6)le point de coté

LE POINT DE COTE

 causes et remèdes ?

Le point de côté est une douleur aigüe que connaissent la plupart des coureurs. Chacun a son "truc" pour l'éviter ou s'en débarrasser.

Mais il ne coûte rien de revenir sur les causes et les remèdes de ce petit saboteur de l'effort sportif.

Prévenir le point de coté ?

Le dernier repas doit remonter à trois heures avant l'effort. Et il faut bien sûr éviter les aliments que l'on digère mal juste avant l'effort.
Il est impératif de s'échauffer. Quelques exercices respiratoires (en forçant nettement sur l'expiration) peuvent permettre de l'éviter.

Quelles sont les causes du point de côté ?

Elles sont multiples et, pour l'instant, la science n'est pas parvenue à les cerner précisément. Plusieurs hypothèses sont envisagées :

Des douleurs musculaires dues à une baisse de l'oxygénation des muscles abdominaux, intercostaux et respiratoires (diaphragme) : à la suite d'un effort trop rapide ou parce que le système digestif "monopolise" l'oxygène après un repas. Une tétanie de la rate (à droite) ou du foie (à gauche) causée par un important retour du sang dans ces organes : ceux-ci, inextensibles, subissent les tensions que provoquent le fort afflux de sang propre à tout effort physique.

Des douleurs au niveau de l'intestin (principalement à cause de la pression des gaz produits par fermentation).
Une irritation de la plèvre (l'enveloppe des poumons) causée par une mauvaise respiration.
Comment faire passer un point de côté ?

Arrêter l'effort ou, au moins, le ralentir considérablement. Se concentrer sur sa respiration : il faut qu'elle soit lente, profonde, régulière et qu'elle vienne du ventre. Serrer dans sa main (du côté où provient la douleur) un objet de petite taille : cailloux, stylo, morceau de bois etc... (faute d'objets, serrer le poing tout simplement).

Méfiance si...

...la douleur persiste après l'arrêt de l'effort : le point de côté doit disparaître lorsque vous respirez profondément. Si ce n'est pas le cas, ou si la douleur "se déplace" dans le corps, mieux vaut consulter un médecin

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